entr0pique

Le journal d'incon-inconsciente

Lundi 30 avril 2012 à 21:03

Il paraît que de ne rien faire est aussi fatiguant
que d'être en activité d'après des études neurologiques.
Le cerveau contient le même afflux de pensées dans
ces 2 états. Génial, mais j'ai passé une journée pourrie.

__ Quand j'ai rien à faire, et ben je critique et j'y passe mes journées, car de mes journées je ne fais rien... Ah si, je pense à ce que je pourrais faire. Seulement... Il y a cette lourdeur monumentale qui envie mon corps, et ce terrible mal de crâne qui me force à fermer les yeux en apposant délicatement ma main droite sur mon front, et la gauche sur ma hanche, tout en poussant un soupir douloureux. Mon dieu, mais que m'arrive-t-il pour me sentir dans un état si lamentable ???
Tout d'abord, j'ai pensé à un éventuel cancer, sûrement une leucémie (fatigue intense, céphalées, nausées. C'est sûr, j'ai tout les symptômes)... Puis après avoir revu tout mes antécédents familiaux, jme dis qu'une anémie serait plus probable. Après tout, je ne mange pas de bavette à chaque repas et le soleil se fait fort raaaare ces dernières pluies ! Certes, mais les français n'ont pas de carences, c'est la télé et les laboratoires qui veulent le faire croire, tout est marketing. Oui, mais comment expliquer cette photophobie couplée à une horrible sciatique qui me remonte dans tout le dos et me perfore les quadriceps ???
Et plus ça va, plus ça s'empire, désormais, j'ai la tête qui tourne et je suis fébrile... C'est une évidence, je suis en hypoglycémie. Toujours avoir un sachet de sucre sur soi, il paraît que ça soigne tous les malaises.
Voilà, maintenant que je n'arrive plus à penser. Cette foutue sensation de tourbillon de pensées qui n'a aucun sens, et en plus je comprends plus ce qu'on me dit, enfin si mais en mode inconscient-conscient. Je crains la maladie psychiatrique, celle où on entend cette petite voix qui dit "Imbécile t'as rien, c'est juste que ta journée c'est de la daube"
C'est vrai, c'est la fin de la journée et je sais même plus comment elle s'est déroulée... Jl'avais dit, la reprise c'est toujours difficile, c'est pas moi qui le dit, c'est mon corps qui le cri ! __

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Samedi 28 avril 2012 à 20:09

Ménilmontant, mais oui madame
C’est là que j’ai laissé mon cœur
C’est là que je viens retrouver mon âme
Toute ma flamme
Tout mon bonheur...
Quand je revois ma petite gare
Où chaque train passait joyeux
J’entends encore dans le tintamarre


__ Comment passer à côté de Paris ? La capitale de lumière. Celle des feux rouges et des vélib sans selle et à une roue, du café à 6€ les 2 ml (Chanel chéri n'a qu'à bien se tenir !), des péniches de la longueur de la largeur de la Seine, du record de cadavre sous les ponts et où les SDF viennent faire fortune. Paris c'est un peu la boule à facette de ta boum de tes14 ans que tu faisais dans ton garage, elle étincelle au milieu de la France, comme la lumière bleue pour choper les moustiques. C'est beau, c'est grand, c'est riche (de patrimoine, culture, histoire, artistes, d'étrangers et d'argent). Sauf qu'à la fin de l'histoire les moustiques, ils finissent toujours par mourir. (bon avant, ils deviennent au moins dépressifs, voir psychotiques).

Ya pas à dire Paris, c'est génial. De part un grand réseaux de transports en commun extrêmement varié (Métro, bus, vélib, pousse-pousse, taxis) mais par sa diversité de quartiers (chinois, latins, indiens, italien & grecs, juifs, arabes, russe). Autant de diversité et d'horizon ne peut donc faire de l'homme qu'un homme comblé. Tout à proximité, tout est rapide, tout est moderne.
Pourtant à y regarder de plus près, les parisiens ne sourient pas tant que ça. Assez étrange ?
Et l'accordéon dans le métro n'est ce pas super en sortant du boulot ? Et puis, la communauté, tout le monde le sait (surtout Aristote), l'homme est un animal social qui a besoin de contact, de voir ses congénères. Alors le M n'est-il pas le meilleur endroit de vie ??

En tout cas, ce que j'aime dans Paris, c'est me balader, avec mon copain le plus effeminé, et gay jusqu'au fond de la gorge. Ya toujours le gars, vous savez "Rôse, rose, pô cher, please, lovers, please". Mais attends mec, si on se balade à Paris, c'est pour voir du béton, pas du fourrage, pour qui tu nous prends ?
Après cette violente altercation, un thé et des macarons chez Ladurée devrait nous réconforter (quoi j'ai 80€ en trop sur mon compte, j'allais quand même pas les donner à ces étudiants communistes qui traînent au Luco, en me bourdonnant dans les oreilles que Staline avait tout compris aux femmes et au communisme !!)

Bah ouais, parce qu'à Paris, tu peux faire la révolution. C'est trop cool, t'es féministe, viens à Paris avec tes pancartes "Egalité Femme-Homme égalité".Ok, bah saute le pas, greffe toi un pénis, achète toi une porsche au lieu de tes vernis qui puent et tes extensions en pétrole d'Alaska, et implante des poils entre les seins.

Ouais, Paris, c'est la ville des conneries, la ville de Ionesco et Beckett, celle de l'absurde où les chiens deviennent des sacs à mains, et où il a le plus de célibataires pour la ville la plus peuplée. __
 
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