Ca pourrait être la suite de la pentalogie Destination Finale mais il en est bien autrement. 2ème semaine de stage (il n'y a plus que ça dans ma vie depuis quelque temps), j'ai déjà vu beaucoup (et fait beaucoup, ouiiiiii !!).
Alors par quoi commencer ?? Par le plus sympa (histoire de se mettre dans l'ambiance), puis le moins fun pour la fin, puis un nouveau truc cool (histoire que ça fasse haut-bas-haut comme les montagnes russes) ça me paraît bien.
Tout d'abord, les premières transfusions sanguines. Comme une greffe qui se fait en moins d'une heure, une simple poche (rouge vif/bordeaux, ça dépend) sur un pied à perf, un bout de quelqu'un pendu au bout un crochet en métal qui passe dans un tube en plastique pour fusionner avec une autre personne. Un petit morceaux de vie qui, en un rien de temps, peut redonner l'énergie nécessaire pour survivre. Un organe qui s'allie un autre défaillant pour redonner force et courage... (J'pense que c'est bon, vous avez compris le principe, c'est suffisamment reformulé là !) Un petit bout de toi, petit donneur de sang régulier que tu es !
J'aime, j'aime voir que la boucle est bouclée. Il y a 6 mois, je tremblais, psychotais, m'évanouissait à donner mon sang et là, c'est à mon tour de le perfuser aux nécessitants. Ca ne laisse pas indifférent, faut le voir pour le comprendre, bы понимаете ??
Sinon, première pose de cathéter ratée, avec veine qui explose, gros hématome à charge et patient qui grimace et gémit... Excuses platement envoyées, et perte de confiance encore plus affirmée ! Premier soin sur sonde urinaire chez un homme... Patient heureux, allongé le bras derrière la tête (le lit aurait été un hamak, ça aurait été la même chose !!) "j'adore avoir une femme à mes pieds !". Eh oui, bien que ça puisse paraître horrible comme service, la post-réanimation, que les patients ont failli mourir, eh bé on rigole beaucoup. D'ailleurs, une chose à savoir à l'hôpital, la préciosité de la télé... La télécommande de grande valeur... On a trouvé un nouveau petit jeu dans le service, lorsqu'un patient change de chaîne, on se met à parler anglais (ou congolais du nord mais là, jgalère plus !) 'fin voilà, c'est cool, les journées paraissent moins longues...
Pour les choses moins fun... Les premiers décés. 2 le même jour. Je sais pas comment décrire ça, c'est une ambiance lourde et pesante, autant un stagiaire ne sait pas où se foutre quand on lui demande simplement d'observer, autant dans ce genre de situation, doublement on se sait pas où se mettre. Pas de sourire débile pour dire "bonjour" ou pour faire de l'hôpital un endroit "chaleureux"... On longe les murs, enfin j'ai longé les murs ! Puis vient le "faut que tu vois, tu vas devenir infirmière, faut que tu saches", ok, j'ai bien vu une trachéo (au premier rang, avec gros caillot de sang), j'peux bien voir ça, je n'agis pas, j'observe... Alors, je rentre dans la chambre, je me place à côté de l'aide-soignante et donc du lit "regarde, les doigt sont bleus, touche le corps est froid"... Euh, ouais, j'ai qu'une envie c'est de vomir (c'est sale à dire, je sais), je suis ailleurs. Il y a encore quelques jours, ce patient, on le soulevait à 5 pour un transfert wc-lit, il avait mal, essouflé, épuisé... et là, il est allongé comme s'il dormait, j'ai l'impression qu'il respire (dixit l'infirmière "tu peux encore voir des battements, c'est le pacemaker"). Son calvaire est fini, et pourtant il me semble qu'il a encore les traits tirés (comme s'il était mort dans la souffrance et qu'elle restait sur lui).
Maintenant, les choses de l'hôpital restent là-bas, et sont vite oubliées dès que je retrouve mon lit pour dormir et surtout 3jours de WE bien mérités !! Ciné, sport, bain et soin du corps prévus !
Alors par quoi commencer ?? Par le plus sympa (histoire de se mettre dans l'ambiance), puis le moins fun pour la fin, puis un nouveau truc cool (histoire que ça fasse haut-bas-haut comme les montagnes russes) ça me paraît bien.
Tout d'abord, les premières transfusions sanguines. Comme une greffe qui se fait en moins d'une heure, une simple poche (rouge vif/bordeaux, ça dépend) sur un pied à perf, un bout de quelqu'un pendu au bout un crochet en métal qui passe dans un tube en plastique pour fusionner avec une autre personne. Un petit morceaux de vie qui, en un rien de temps, peut redonner l'énergie nécessaire pour survivre. Un organe qui s'allie un autre défaillant pour redonner force et courage... (J'pense que c'est bon, vous avez compris le principe, c'est suffisamment reformulé là !) Un petit bout de toi, petit donneur de sang régulier que tu es !
J'aime, j'aime voir que la boucle est bouclée. Il y a 6 mois, je tremblais, psychotais, m'évanouissait à donner mon sang et là, c'est à mon tour de le perfuser aux nécessitants. Ca ne laisse pas indifférent, faut le voir pour le comprendre, bы понимаете ??
Sinon, première pose de cathéter ratée, avec veine qui explose, gros hématome à charge et patient qui grimace et gémit... Excuses platement envoyées, et perte de confiance encore plus affirmée ! Premier soin sur sonde urinaire chez un homme... Patient heureux, allongé le bras derrière la tête (le lit aurait été un hamak, ça aurait été la même chose !!) "j'adore avoir une femme à mes pieds !". Eh oui, bien que ça puisse paraître horrible comme service, la post-réanimation, que les patients ont failli mourir, eh bé on rigole beaucoup. D'ailleurs, une chose à savoir à l'hôpital, la préciosité de la télé... La télécommande de grande valeur... On a trouvé un nouveau petit jeu dans le service, lorsqu'un patient change de chaîne, on se met à parler anglais (ou congolais du nord mais là, jgalère plus !) 'fin voilà, c'est cool, les journées paraissent moins longues...
Pour les choses moins fun... Les premiers décés. 2 le même jour. Je sais pas comment décrire ça, c'est une ambiance lourde et pesante, autant un stagiaire ne sait pas où se foutre quand on lui demande simplement d'observer, autant dans ce genre de situation, doublement on se sait pas où se mettre. Pas de sourire débile pour dire "bonjour" ou pour faire de l'hôpital un endroit "chaleureux"... On longe les murs, enfin j'ai longé les murs ! Puis vient le "faut que tu vois, tu vas devenir infirmière, faut que tu saches", ok, j'ai bien vu une trachéo (au premier rang, avec gros caillot de sang), j'peux bien voir ça, je n'agis pas, j'observe... Alors, je rentre dans la chambre, je me place à côté de l'aide-soignante et donc du lit "regarde, les doigt sont bleus, touche le corps est froid"... Euh, ouais, j'ai qu'une envie c'est de vomir (c'est sale à dire, je sais), je suis ailleurs. Il y a encore quelques jours, ce patient, on le soulevait à 5 pour un transfert wc-lit, il avait mal, essouflé, épuisé... et là, il est allongé comme s'il dormait, j'ai l'impression qu'il respire (dixit l'infirmière "tu peux encore voir des battements, c'est le pacemaker"). Son calvaire est fini, et pourtant il me semble qu'il a encore les traits tirés (comme s'il était mort dans la souffrance et qu'elle restait sur lui).
Maintenant, les choses de l'hôpital restent là-bas, et sont vite oubliées dès que je retrouve mon lit pour dormir et surtout 3jours de WE bien mérités !! Ciné, sport, bain et soin du corps prévus !