entr0pique

Le journal d'incon-inconsciente

Vendredi 7 septembre 2012 à 22:03

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Et celle-là, tu la vois ?
- Ben non, j'ai pas mis ma visière, j'ai le vent dans les yeux !

           Pas de très bonne nouvelle, enfin si puisque étant sagittaire, tu pourrais m'annoncer la fin du monde (d'ici quelques jours NDLR hein), je garderais mon éternel optimisme. Le stage en Martinique semble fortement compromis. L'IFSI n'ose pas laisser partir ses "bébés" de 2éme année (dixit Me KK directrice des stages). Du coup, j'ai envie de pleurer (sûrement le vent dans les yeux...)

          En dehors de ça, récemment, j'ai fait un peu de place dans ma chambre. Vider les peluches couvertes de poussières au-dessus de l'armoire, les poupées porcelaines (elles aussi couvertes de poussière) misent en vente, vieille fringues déposées au containers. Désormais, mes bouquins planqués sous le lit ont pris les niches nouvellement vacantes. Comme une sensation de déménagement imminent... mais pas que...
           Ah !! Ca fait tout drôle !


Vendredi 13 juillet 2012 à 14:25

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           2ème jour de travail et déjà en arrêt pour 10 jours… Si, ça, ce n’est pas la classe. Moi qui avait peur d’avoir des vacances très courtes, je les rallonge de quelques jours (et rémunérés en plus !).

          Bon, c’est quand même un peu relou, parce que oui, une fracture du petit doigt (aussi petite soit-elle), eh ben ça fait super mal, résultat on évite le vélo (genre le seul truc qui me permette de sortir de chez moi (7km de la plage/ville, c’est un peu dur en « B-M double pieds » !)) car une mauvaise manip’ (tel qu’un freinage impromptu) peut déplacer cette mini fracture de la houppe phalangienne (j’trouve ça cool de dire ça comme ça !).

           Comme ai-je fait pour me le casser ? Et à quoi ça ressemble ??? De grandes questions n’est-ce pas ?

          Alors, tout commença quand je me suis sentie apte à faire ma première pizza de la saison (qui plus est au saumon, j’applaudis clap-clap cette cliente au bon goût !), je mets donc la pâte dans le compresseur (et là rien qu’au mot, vous pouvez vous douter de la suite…), je la repasse dans le rouleau… Et là, c’est le drame… Emporté par la folie et la joie de faire la première pizza (qui plus est, au saumon, je sais pas si je l’ai déjà dit), le gant s’accroche à la pâte, et ma main (dans le gant bien évidemment) suit ce dernier, et mon petit doigt se fait compresser à la manière d’un clou qu’on enfoncerait dans une plaque de bois… Bêtement, je n’ai pas hurlé (à ma grande surprise, d’habitude je suis hystérique, je hurle et pousse des cris de chouette hulotte). S’en est commencé, dès lors, un combat contre les dents de la mer, « machine vs humain (p’tite chochotte en fait) ». Finalement, après des heures de lutte acharnée, un petit doigt ayant triplé de volume et virant au bleu roi (tant qu’à faire), je m’en suis sortie (de la machine). J’ai fait un énorme cinéma devant les clients au passage. Genre, « aaaaaaaaaaaargh, j’ai pluuuuuuuuuus de doigt, ya du saaaaaaaaaaaaang partout, viteeeeeeeee un poinnnnnnt de compressiooooooooon, j’fais une hémorragie » (en vrai, y’avait pas une goutte de sang, mais comme tout le monde le sait, le public a besoin d’émotion et de chose qu’il ne préférait pas voir (on est tous un peu voyeur sur les bords…) ).

           Bref, la sécu est arrivée, le gars était limite MDR (ndlr : MDR = mort de rire), et moi MDP (ndlr = morte de peur) que ma main fusse amputassée… Une fois arrivée dans le poste de sécu, pompier, sous-directeur et gars de sécu sont tous autour de moi (pendant 2 secondes, j’ai cru qu’on était entre potes, ouais ouais, sortez le pastis, on fête ma première fracture) et moi, j’étais en pleurs

Et donc voilà comment je me retrouve avec 10 jours de vacances rémunérées…

 

         En revanche, y’a un truc qui me dérange… JE NE SUIS PAS HANDICAPEE !!! Zut alors !!! Les commerçants qui me voient galérer pour porter un sac, ou écrire me disent « Ah oui, c’est difficile quand on est handicapée temporaire… » Mais fuck, franchement fuck, c’est quoi ça hein ?? (là, je comprends mieux mon cours sur le handicap (UE 2.3)), c’est la société qui crée le statut de handicap ! Je suis juste… hum… Impotente, c’est tout !

 

Vendredi 8 juin 2012 à 21:09

__ Ouloulou, un deuxième article publié cette semaine !! Décidément, ces partiels... En vérité, aujourd'hui est un grand jour que je tiens à vous faire partager (ou subir, ça dépend du référentiel). J'ai fait mon premier don de sang (et non sans tomber dans les poires, enfin juste un peu quoi).
Me sentant en grande forme et surtout ne présentant pas de contre-indication contrairement à la première fois où je me suis présentée (piercing, antibio, peur des piqûres et autre), eh ben j'ai décidé de me lancer une bonne fois pour toute (mais pas toute seule, faut rêver non plus).
         http://entr0pique.cowblog.fr/images/index-copie-3.jpg   Bien sûr, j'y ai pensé pendant une semaine, et le jour J, j'y ai pensé encore plus que durant les derniers jours. Ce que je craignais le plus était le malaise (ouais ça fait trop chochotte). Alors, j'ai fait de la prévention (comme ça, hop je replace le concept de santé publique), j'ai doublé mon p'tit déjeuner, jme suis faite plaisir à 9h, puis 10h et une fois arrivée sur place (c'est le pain aux raisins, il me regardait comme ça avec de grands yeux...).
        Bref, avant de commencer, on rempli toujours le même questionnaire avec 56 questions que le médecin survolera par la suite, mais passons...
Avec ma camarade, nous nous inscrivons et patientons... Et je commence à la stresser (communication de l'angoisse, vous connaissez ??). Plus le temps passe et plus j'ai envie de partir. Finalement, le médecin me reçoit, fait le clown alors que je me pisse dessus j’ai besoin d’être rassurée.... prend ma tension qui explose à un 12/7, je vous parle pas du pouls ça va de soi...
              C'est le grand instant, celui où faut s'allonger et écarter les cuisses donner son bras... Et puis, finalement "Excusez-moi, en fait jle sens vraiment pas, je crois que je vais pas le faire" et là, je sais pas pourquoi, l'infirmière certes fort sympathique, souriante, prend une voix plutôt pédagogue, c'est-à-dire avec du coffre, une intonation de "t'es sûre de ce que tu fais ?" et me dit "Vous êtes sûre ? Que je n'ouvre pas une poche pour rien. Vous pouvez arrêter à tout moment, n'hésitez pas, mais évitez pendant le don. Ceci dit vous pourrez le faire une prochaine fois peut-être que ce n'est pas le bon moment, vous faîtes quoi après, vous avez cours ?" (Nan, mais chuuuuuut, ya tout le monde qui me regarde et en plus le monsieur-pub-don-du-sang s'est ramené pour confirmer que je tremblais carrément trop !!!)... Après tant de stress, je descends du lit, et me jette sur la chaise de collation (oui, le stress ça creuse alors chuut !!).  Deux jeunes femmes et ma camarade ont commencé à me rassurer, à me détendre et... oui, c'est reparti, je retente...
            Cette fois, c'est la bonne... J'ai vraiment eu le droit à l'aiguille transgénique de 40cm de long et 20 cm de diamètre au moins ! (ce genre de machin en photo) (non, je ne veux décourager personne à faire le don, perso, j'ai rien senti, s'est passé comme une aiguille dans une artère lorsquehttp://entr0pique.cowblog.fr/images/19040500.jpg t'es en coma éthylique)... C'est au bout de 10 minutes (et 4 litres de sang en moins) que tout se fini (enfin presque parce qu'après faut se relever et là c'est une autre paire de manche)...
              10minutes de don = 30 minutes allongée + un p'tit coup de brumisateur + 1 madeleine + 1 petite bouteille d'eau (et bah ouais, le contre coup du stress !). Enfin, c'est aussi une vie sauvée et la réclamation de gros câlins, allez vous êtes fiers de moi hein, hein, hein ???__

Lundi 7 mai 2012 à 20:35

Pfiou, une journée de faite.
Tout s'est bien passé.
... je donnais manger à cette résidente qu'on dit en "fin de vie". Elle refuse d'être nourrie, a du mal à manger.
Cette madeleine là, elle ne la mangera pas, j'ai un "petit creux", ou plutôt une envie d'en grignoter. Une bouchée aura suffit à me donner la nausée, je ne sais pas pourquoi, peut-être la culpabilité de m'être servie alors qu'elle même ne peut pas manger comme elle l'aurait souhaité...
Je retourne à mes toilettes et habillage. C'est cool, c'est stone et détendu. Les gens ne râlent plus d'avoir attendu leur douche, tout compte fait, ça a été efficace et rapide.
Vient midi, on descend nos p'tits résidents qui nous font rire, et qu'on aime.
Une fourchetée par-là, une cuillérée par-ci, un médicament ici, un coup d'eau là... L'heure de la pause, du pain, j'adore, et j'en reprends, même si j'en ai mal au ventre. Lecture de 3-4 dossiers et c'est l'heure de partir accompagner à des RDV médicaux. On attends. "Qui vous a envoyé ?" -l'infirmière, pour vous accompagner que vous ne soyez pas seule, "d'accord, ya beaucoup de médecins ici, ya différentes activités ?" -Oui, c'est une maison médicale, radio, ophtalmo, pédiatre, dentiste, médecin du sport..., "d'accord... Qui vous envoie ?" -L'infirmière. "Ya beaucoup de gens ici, c'est quoi ?"...
Ma patience a des limites que je ne connaissais pas, elle a eu beau me poser ces question au moins 10 fois en moins d'une demi heure, je lui ai répondu, toujours avec le sourire.
La journée se finit, et finalement, je ne vais pas voir ma copine qui bad à cause des révisions des partiels. J'ai laissé ma carte imagin'R et mon porte-feuille à la maison. Tant pis, on s'appelle et au pire, demain c'est férié. J'pourrais passer.
Et j'avoue être fatiguée de mon we, alors rester à la maison, ne me ferait pas de mal, d'autant que j'ai mal au ventre...
J'ai toujours mal au ventre, mais avec des nausées maintenant, j'ai l'impression d'être enceinte, j'ai le bedon gonflé.
Je préviens que ce soir, je ne mangerais pas énormément, j'ai des nausées, réponse "va chez le gynéco". Trop fatiguée pour renchérir, j'ai la tête lourde et les yeux qui se ferment, alors je laisse couler.
J'aime pas ça, pourtant ça fait quelque fois du bien de sentir mal, ça repose (plus ou moins, je suis une grosse malade de dire ça). Mais là, c'est franchement désagréable, d'autant que j'ai toujours cette manie de chercher l'étiologie des symptômes (la galle de la maison de retraite, un coup de froid chopé en trottinette à minuit dans Paris ? Cette petite vieille qui m'a toussé dessus ?? Ou alors, la glace artisanale de Guadeloupe de samedi aprem' ???Je pencherais pour ce petit vieux que j'ai transféré du fauteuil à la chaise !! Ou tout bêtement un coup de barre suite à ce we, rajouté à ça un peu de stress pour les prochains partiels)
Comme quoi l'imagination peut être pénible quand elle s'imice n'importe où !!

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Lundi 30 avril 2012 à 21:03

Il paraît que de ne rien faire est aussi fatiguant
que d'être en activité d'après des études neurologiques.
Le cerveau contient le même afflux de pensées dans
ces 2 états. Génial, mais j'ai passé une journée pourrie.

__ Quand j'ai rien à faire, et ben je critique et j'y passe mes journées, car de mes journées je ne fais rien... Ah si, je pense à ce que je pourrais faire. Seulement... Il y a cette lourdeur monumentale qui envie mon corps, et ce terrible mal de crâne qui me force à fermer les yeux en apposant délicatement ma main droite sur mon front, et la gauche sur ma hanche, tout en poussant un soupir douloureux. Mon dieu, mais que m'arrive-t-il pour me sentir dans un état si lamentable ???
Tout d'abord, j'ai pensé à un éventuel cancer, sûrement une leucémie (fatigue intense, céphalées, nausées. C'est sûr, j'ai tout les symptômes)... Puis après avoir revu tout mes antécédents familiaux, jme dis qu'une anémie serait plus probable. Après tout, je ne mange pas de bavette à chaque repas et le soleil se fait fort raaaare ces dernières pluies ! Certes, mais les français n'ont pas de carences, c'est la télé et les laboratoires qui veulent le faire croire, tout est marketing. Oui, mais comment expliquer cette photophobie couplée à une horrible sciatique qui me remonte dans tout le dos et me perfore les quadriceps ???
Et plus ça va, plus ça s'empire, désormais, j'ai la tête qui tourne et je suis fébrile... C'est une évidence, je suis en hypoglycémie. Toujours avoir un sachet de sucre sur soi, il paraît que ça soigne tous les malaises.
Voilà, maintenant que je n'arrive plus à penser. Cette foutue sensation de tourbillon de pensées qui n'a aucun sens, et en plus je comprends plus ce qu'on me dit, enfin si mais en mode inconscient-conscient. Je crains la maladie psychiatrique, celle où on entend cette petite voix qui dit "Imbécile t'as rien, c'est juste que ta journée c'est de la daube"
C'est vrai, c'est la fin de la journée et je sais même plus comment elle s'est déroulée... Jl'avais dit, la reprise c'est toujours difficile, c'est pas moi qui le dit, c'est mon corps qui le cri ! __

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