__ Voilà quelques temps que je n'écris plus, dîtes donc... Pour rassurer les loulous qui s'inquièteraient (on ne sait jamais...), je me suis fort bien remise de ce don de sang qui fut une épreuve incroyable dans ma petite vie de paumée. Maintenant, la question est "Pourquoi, ce silence", on pourrait d'abord penser aux habituels partiels (oui pourquoi pas, c'est subsidiaire... Bref, j’ai pas envie d’en parler), puis après, on peut se dire que c'est la fête du slip l'été (mais bon, vu ce temps de batracien Salentia (super clade monophylétique) c'est pas gagné) et en troisième solution, le fameux retour de... de-de-de-de-de-de ??? Secret Story oléééééééé *cla-clap* tout le monde en liesse !! En plus cette année, c'est juste trop cool de ouf parce qu'ils sont toujours en liberté dans une maison de 500 mètres carré (à quand le gambadage dans un champs ??). 
           Enfin bref, on s'en fout, parce qu'entre temps, jm'ennuyais un peu trop, alors jme suis retrouvée entre 2 expos (pour changer, "bonjour je suis SDF (PS / sur le clavier SDF c'est aligné) de la vie, et je squatte autant de musée que je peux, on sait pas pourquoi, mais ça pourrait être utile"). En tout cas, je trouvais que la corrélation entre les maîtres du désordre et l'imagination tornitruante de Joana Vasconceslo était bluffante (il manque plus que l'expo de Tim Burton et j'atteint le paroxysme de la narration de conneries de l’illogisme et du révisionnisme). Tout ça pour dire que je me suis sentie à ma place, un espèce de mélange ou pot pourri (c'est plus sympa quand c'est moisi (référence au roquefort)) d'esprits chamaniques et/ou perdu dans des transes et oeuvres +/- à leur place.
           Je m'explique... Placer une paires d'escarpins géants au milieu de la galerie des Glaces, par exemple. OK, au premier abords, c'est genre super-méga-déplacé, sans blague... Le château de Versailles, classé monument historique, Louis XIV, XV, XVI, Napoléon (p'tite dédicace à Me Marie-Antoinnette mariée Bonaparte)  ont marché sur ce parquet antique. Alors que vient faire une paire de soulier en casserole à base d'acier inoxydable ?? Techniquement, on pourrait oser (je dis bien) faire un lien entre les chaussures de l'époque, légèrement sur le même principe constitutif. Ou alors, petite dédicace à Loulou XIV et son excentricité de dingue ainsi que ses idées de démesures (le précurseur de Jean-Paul Gaultier ???).
            Bon, une chose est sûre, je suis contente de pouvoir dire que j'ai vu une batterie de casseroles former une paire de talon... Y avait pas que ça quand même, y avait des monstres géants en patchwork (oui, ok, j'ai trouvé l'avenir de ma retraite) et puis des coeurs monstrueusement géants.

             Pour rester dans l'esprit des monstres, la fameuse expos des maîtres du désordres, un truc trop cool quand on est en "période-partiel", c'est assez représentatif d'un esprits en surchauffe voir en burn-out total aussi, ça fonctionne pour les 2. C'est le genre de catharsis publique qui fait du bien par où elle passe mais ça c’est une autre histoire. On y voit un peu de tout, des gens qui hurlent en s'exorcisant, des gens déguisés en mouton, des gens qui fument des champignons hallucinogènes (enfin c'est juste décrit). En fait, en image ça donne ça (à peu près, j'ai un problème de pixels en ce moment et en plus ça gratte).

  Youhou comment on s'éclate, ça me donne envie d'aller retourner écouter Banana Slipt de Lio. Tchou' les tit glouglou. __

__ Ouloulou, un deuxième article publié cette semaine !! Décidément, ces partiels... En vérité, aujourd'hui est un grand jour que je tiens à vous faire partager (ou subir, ça dépend du référentiel). J'ai fait mon premier don de sang (et non sans tomber dans les poires, enfin juste un peu quoi).

Me sentant en grande forme et surtout ne présentant pas de contre-indication contrairement à la première fois où je me suis présentée (piercing, antibio, peur des piqûres et autre), eh ben j'ai décidé de me lancer une bonne fois pour toute (mais pas toute seule, faut rêver non plus).
            Bien sûr, j'y ai pensé pendant une semaine, et le jour J, j'y ai pensé encore plus que durant les derniers jours. Ce que je craignais le plus était le malaise (ouais ça fait trop chochotte). Alors, j'ai fait de la prévention (comme ça, hop je replace le concept de santé publique), j'ai doublé mon p'tit déjeuner, jme suis faite plaisir à 9h, puis 10h et une fois arrivée sur place (c'est le pain aux raisins, il me regardait comme ça avec de grands yeux...).
        Bref, avant de commencer, on rempli toujours le même questionnaire avec 56 questions que le médecin survolera par la suite, mais passons...
Avec ma camarade, nous nous inscrivons et patientons... Et je commence à la stresser (communication de l'angoisse, vous connaissez ??). Plus le temps passe et plus j'ai envie de partir. Finalement, le médecin me reçoit, fait le clown alors que je me pisse dessus j’ai besoin d’être rassurée.... prend ma tension qui explose à un 12/7, je vous parle pas du pouls ça va de soi...
              C'est le grand instant, celui où faut s'allonger et écarter les cuisses donner son bras... Et puis, finalement "Excusez-moi, en fait jle sens vraiment pas, je crois que je vais pas le faire" et là, je sais pas pourquoi, l'infirmière certes fort sympathique, souriante, prend une voix plutôt pédagogue, c'est-à-dire avec du coffre, une intonation de "t'es sûre de ce que tu fais ?" et me dit "Vous êtes sûre ? Que je n'ouvre pas une poche pour rien. Vous pouvez arrêter à tout moment, n'hésitez pas, mais évitez pendant le don. Ceci dit vous pourrez le faire une prochaine fois peut-être que ce n'est pas le bon moment, vous faîtes quoi après, vous avez cours ?" (Nan, mais chuuuuuut, ya tout le monde qui me regarde et en plus le monsieur-pub-don-du-sang s'est ramené pour confirmer que je tremblais carrément trop !!!)... Après tant de stress, je descends du lit, et me jette sur la chaise de collation (oui, le stress ça creuse alors chuut !!).  Deux jeunes femmes et ma camarade ont commencé à me rassurer, à me détendre et... oui, c'est reparti, je retente...
            Cette fois, c'est la bonne... J'ai vraiment eu le droit à l'aiguille transgénique de 40cm de long et 20 cm de diamètre au moins ! (ce genre de machin en photo) (non, je ne veux décourager personne à faire le don, perso, j'ai rien senti, s'est passé comme une aiguille dans une artère lorsque t'es en coma éthylique)... C'est au bout de 10 minutes (et 4 litres de sang en moins) que tout se fini (enfin presque parce qu'après faut se relever et là c'est une autre paire de manche)...
              10minutes de don = 30 minutes allongée + un p'tit coup de brumisateur + 1 madeleine + 1 petite bouteille d'eau (et bah ouais, le contre coup du stress !). Enfin, c'est aussi une vie sauvée et la réclamation de gros câlins, allez vous êtes fiers de moi hein, hein, hein ???__

 

__ C'est parti pour un bon mois de partiel ! C'est là que s'arrête les randos musées, rollers, le marché du samedi matin, les apéros sur les quai de Seine... Naaaaaaan, faut pas déconner non plus !! Un travail est rentable quand le temps personnel est correctement géré. Tous les pirates vous le diront ! Il faut ménager la mule ou la caravelle !

            Cette année, on a décidé d'être des ouf (ouais sinon, on s'ennuie), alors on mélange tout, les cours, les partiels, les dossiers à rendre, les TD sur "Comment piquer un bras en plastique ?". Quand on fini une évaluation, c'est avec le sourire qu'on enchaîne sur le cours de psychopatho. Et puis dès fois qu'on serait pas assez occupé, c'est un dossier de psycho-socio-anthropo et tous ces trucs pleins d'eau qu'on a à rédiger entre 2 exos de pharmaco et un RDV chez le dentiste (imaginez l’angoisse). C'est le genre de période, où changer une "protection" (couche), passer l'aspirateur deviennent tout à fait fascinant... Heureusement, c'est avec un plaisir non caché (du moins difficilement cachable) que l'on re-visite le chocolat (merci les propriétés anxiolytiques) à défaut des bols de céréales.

          Bref, c'est THE période où on se dit qu'on est con, qu'on a des capacités de concentration aussi faibles qu'une moule qui essaie de s'accrocher à son rocher (ou d'un conducteur au téléphone... à voir), que c'est le mois où il n'y a pas de jour férié (oui, le 18 juin n'est pas férié, à croire que tout le monde s'en fout de l'appel du 18 juin de notre cher Général De Gaulle !) et celui aussi de la fête de la musique et juste avant l'été (merci le chocolat)... Génial.

          Bon, y a quand même des bons côtés (ça reste subjectif mais bon). Notamment, celui de trouver quelle substance est la plus concentrisante-énergisante (en plus du café-thé-coca, bien évidemment) et puis là, on en fait carrément des concours, on cherche quelles sont les limites du corps humain (si on fait une crise cardiaque, on s'en fout, on est déjà à l'hosto)(l'avantage des études d'infirmière)...
          Et puis pour les plus soft, on teste l'homéopathie (en prime, je vous mets la définition de l'homéopathie (cours 2011 pharmacologie) : molécule diluée des millions de fois dans un liquide censé prévenir le symptôme que la molécule non diluée engendre(ouais... c'est pas tip-top, en fait)) en cas d'angoisse prononcée, d'insomnies répétées ce qui provoque bien des effets secondaires (diarrhées, vomissements, céphalées, perte d'appétit, prise de poids massive, à contrario perte de poids excessive (ouais la nature est cruelle, enfin les partiel !))

           En fait, c'est aussi le moment où on tape des articles inutiles (pour les lecteurs, parce que pour moi c'est... hum... un passe révisions temps) et publie des photos qui ne font rire que ceux qui pleurent devant leur hiéroglyphes de cours... Sur ce... Le dossier à rédactionner m'attend !! Ciao les loulous !__

__ Vendredi 1er juin, fin du stage en service ultra aigüe de gériatrie (bon j'abuse peut-être un peu). Reeeeen je pensais pas que ça allait me manquer... Sérieusement, même si je me suis faite insultée, griffée, mordre, cracher dessus (tout ça jour d'orage et de pleine lune cumulée, j'vous raconte même pas l'angoisse), j'm'éclatais bien... "Bonjour, j'peux m'entraîner aux prises de sang sur votre bras s'il vous plaîîîîît ???" "Euuuffff, faut bien que vous appreniez ma p'tite alors allez-y" (bon, y' a quand même une (oui juste comme ça) conscience professionnelle qui rappelle à l'ordre... On est pas à la charcuterie heiiinn, non mais !!! (cf article suivant donc plus ancien)).
         Eventuellement pour ceux que ça intéresse, stage positif, plein de compliment et puis la petite remarque quand même "Faites attention à bien dire où vous êtes, surtout l'après-midi, parfois, je ne savais pas où vous étiez...", "euh... comment vous dire, je m'entretenais avec certain(e)s résidents pour savoir comment ils vont, tout ça en regardant la TV sur leur canapé..." (Normal, j'ai envie de dire). "Ou dans les couloirs à raconter ma superbe vie digne des feux de l'amour à des ASH" (qui vont d'ailleurs me manquer dès fois qu'elles tomberaient sur ce blog).

                                       *          *          *

 
         Allez, plus sérieusement, on passe en juin alors pour fêter ça, je vous emmène (je parle à mes pieds puisque c'est le cerf-veau (lent) qui commande tout ça) au Musée de Rodin des Invalides (là où ya le tombeau de Napoléon, ouais ouais, j'vous jure (à la base je pensais que c'était au Panthéon, et quelle déception quand je l'y ai pas trouvé...) ). Il faisait super beau, plutôt bon et en plus c'était un samedi, donc ça déchire de ouf. Pour vous rassurer, oui, le matin j'ai fait le marché, c'est même moi qui ai conduit (ouais ouais zy-va) mes darons au ché-mar !! Et oui, j'ai fait voltiger les légumes en rentrant avant de les ranger au frigo et après je suis allée m’acheter une paire de tongue super mignonne, en cuire avec un petit papillon sur la lanière et j’ai rangé un peu la maison… évidemment. Un dernier SMS pour le rencard de la folie et c'est parti pour le Z5300 (cf article plus ancien) youhouuuuuuu.
         Une fois sortie du métro (intimement raccourci en M), on (ma super compagnonne de musée qui ne veut pas être affichée en photo) trouve un plan pour trouver (cette expression est superbe) le musée, oui parce qu'on y va un peu à la one-again, c'est tellement plus drôle. Pour un samedi, pas trop de monde, on est sauvée de la file diluvienne (j'aime cet adjectif) du musée d'Orsay.
         On commence donc par le jardin, il est à peine 16h, c'est donc plus favorable de profiter du soleil, pardon, du jardin. Bondé de monde (pas tant que ça mais trop pour moi, ils nous demandent déjà de les prendre en photo devant le Penseur (la pâle copie hum hum)).
          Le musée est en fait l'hôtel Biron (ici en photo avec au premier plan, de quoi ravir les mordus passionnés de nus comme moi.), gracieusement réclamé par Rodin pour y abriter ses oeuvres (moi aussi, je vais réclamer un Kleine Versailles pour y afficher mes pastels, tiens...). Donc comme tout hôtel qui se respecte, un parc de 3 hectares avec des rosiers à en faire pâlir Marie-Antoinette, et des coupes d'arbres mieux que les taupinières de Lenôtre. (et au moins, ya des transats, ah ! Il y avait pas penser lui !!)
          Bref, un petit tour bien utile, puisqu'il nous permet d'avoir un avant goûts des oeuvres exposées à l'intérieur. Et surtout, THE balade pour se tenir au courant des derniers potins de nos vies respectives (je sais pas si c'est un bonne idée de mettre des exemples de ces discussions...).

          On finit tout de même par entrer à l'intérieur (à défaut de l'extérieur). Pas autant de sculptures qu'au musée Guimet (où là, on se perd complètement si on a pas de GPS intégré au téléphone... D'ailleurs faut que je perdre l'habitude de recourir au GPS portatif, j'ai voulu retrouver mes parents dans A*chan, et réflexe, j'ai pensé à le sortir... J'ai honte, mais je remets la faute sur l'une de mes connaissances (comme ça je cite pas de nom, ni même le sexe, tip-top) qui avait cette fâcheuse habitude de sortir le guideur-qui-parle à tous les coins de rue! (Hop voilà, ça c'est fait.)
           Sinon, le parquet grince et pour le coup ya pas la clim dans les salle, ni même un éclairage intelligent anti-reflets pour les tableaux (Renoir, Van Gogh...) et là c'est vraiment dommage, parce que c'était rudement beau ! Mais, on joue pas les difficiles, parce que les gardiens du sée-mu, ils sont trop cools, et font des blagues trop drôles et rigolent aux nôtres hahaha, on se bidonne!!
          Et puis, à l'étage, les oeuvres les plus connues, et les plus belles aussi, et c'est fini... Oui, c'est assez court, mais c'est spacieux et le fait d'avoir que quelques sculptures où se concentrer, c'est pas plus mal. Sûrement qu'on prend plus le temps de saisir, l'instant et de tourner aussi autour (bon, on m'a quand même marcher 3 fois sur la tongue...)




          En conclusion, c'était la sortie des mamies (et bah ouais, une sortie de fin de stage de gériatrie aigüe de ouf), pas de précipitation, un jardin superbement détendant (ché pas si ça ce dit), et aussi ludique pour les enfants. C'est à faire quand, il fait beau, un samedi au lieu de bosser ses partiels grosso modo. __