À rollers dans Paris,
on dépasse les byclites,
à vélo dans Paris, on
dépasse tous ces TOURISTES !!
on dépasse les byclites,
à vélo dans Paris, on
dépasse tous ces TOURISTES !!
__ En ce mois de mai, qui nous accorde ce pont, ou plutôt cette fin de pont de 4 jours de WE, il fait un temps d'octobre. Bordel, à croire que
Bref, j'avais un vieux rêve (oui, un rêve), le truc qu'on ose pas dire parce qu'à chaque fois les gens se moquent (alors qu'eux aussi en rêvent, mais z'assument pas !). Ce truc de ouf dont je rêvais depuis environ le 2 mai 2012 (début mai = soleil = on sort =
Le problème, c'est qu'il fallait trouver un compagnon de route... Et seul, un deuxième striker pouvait me suivre. Chose trouvée, enfin compagnon trouvé...
Ce fut le début d'une longue, trèèèèèèèèèèèès longue aventure.
Pour situer un peu les choses, jvous mets uneuh petiteuh carteuh récapitulative (les fortes déviations correspondent à des bus, taxis éviter de justesse, quant à la liaison Luxembourg (Luco pour les intimes)-Montparnasse, j'avoue que je me suis faite allégrement tracter par mon camarade en vélo (c'était le chemin de retour, qui évidemment monte, et au bout de 4h, moi, j'ai mal aux fesses!!!)
Tout commença quand je reçu un texto me motivant grave sa mère. Ok, je me bouge, je cours dans la maison, je trouve les rollers, je mets à télécharger
Super, génial, j'adore, et je fais quoi maintenant que je suis dans le train ??!!! Finalement au bout de 50min de Z5300 (cf article précédent), le ciel se découvre et j'enfile ma paire (de rollers) au pied de Montparnasse (la tour).
Dès lors, je retrouve cette fabuleuse sensation de glisse (on mettra sous le tapis, les quelques chutes de retrouvailles avec Marko & Ziko (la paire de roller) ).
Et puis c'est parti !!! (Je cache/balaye aussi les premières douleurs de muscles (que j'avais oublié) qui travaillent) On se fout sur la route, parce que la ville est à nous, les routes aussi et qu'on les prend toutes entières (sauf les pavées parce que quand je roule dessus, j'ai les joues qui blobottent et la voix qui fait "AaaaAAaaaaa l'AAAaaaaaaIIiiiIiiIiidEeeeeUUuuUuh"). C'est cool, on s'amuse comme des petits fous jusqu'au moment, où on commence à nous embrouiller...
C'est alors la grosse baston des dents qui volent, du sang qui pleut comme taureau qui pisse (bis), les insultes, les cris, les femmes et les enfants d'abord... Le combat s'est finalement achevé par la chute de l'un d'entre eux (du clan adverse) dans la Seine (je vous laisse deviner lequel de ces 2 petits enfants à voulu faire une photo comme telle à recaser quelque part sur le net...).
Bon, après cette mésaventure... Nous repartîmes en guerre, le long des quais de Seine. La galère... C'est que j'avais pas prévu que mes freins ne fonctionnent pas aussi bien que je l'avais espéré!!! Résultat, je suis passée pour une nymphomane qui, dès qu'elle voit un poteau ne peut s'empêcher de s'y frotter (enfin façon de parler, mais vous imaginez aisément
En 2 apaches sur leur fidèles destriers que nous fûmes, il nous sembla normal de passer par le carré d'or, faire de grandes boutiques au nom qui font rêver (et à la population sortie tout droit de la comédia de l'arte, mais avec Arlequin en pire(" mais quoi ??? C'est la môôôôde")).
Après toutes ses émotions (et km) une petite crêpe-chasse au pigeon s'impose, avant de repartir et de croiser une fontaine parisienne nous offrant gracieusement de quoi nous désaltérer. (Savoir boire à "l'ancienne" avec les mains et sur la pointe des pieds, pardon de la première roue de la rangée de Marko& Ziko (la paire de rollers NDLR)).
Comme précédemment dit, le pavé pose un certain problème au 8 roues, en particulier la place de la Concorde... Ce fut tout de même un grand plaisir que d'hurler "I love Paris, j'aime la France" et de "troller" les photos de mariés en se mettant derrière (des vrais gosses).
En tout cas, une chose remarquée plus d'une dizaine de fois, l'ébahissement des touristes ou parisiens (j'en rajoute un peu mais on s'en fout) quand ils ont vu Marko & Ziko. J'ai pu lire sur leurs lèvres (j'ai suivi un entraînement spécial quand j'étais petite, il s'appelait... le Caméléon) "ouaaah mais c'est trop ça qui faudrait qu'on fasse", "hen regarde, c'est bien ça comme idée" (eh comme quoi mon rêve il est pas si nul que ça d'abord, na!)
Au fait, entre temps, le soleil est apparu, on a fini
Et parcequ'on est en tee-shirt, on passe par la rue des truands,ça me semble on ne peut plus évident (je déteste cette expression), et parce qu'on est en t-shirt de truands, on finit l'aprem par un panaché, la vraie boisson de l'homme.
Et puis maintenant, je crois qu'il est temps que je loque devant mon Indianna Jones, parce qu'après 4h de dure randonnée, je suis réellement KO ... (malgrè m'être engloutie en plat de pâtes, la moitié du pain, 4 yaourts, en rentrant) et qu'en plus, maintenant, il orage dehors (bah oui banane pas dans la maison !!).
Bonne soirée les champignons atomiques.__
J'habite dans une "semi-banlieue" !