entr0pique

Le journal d'incon-inconsciente

- Braziiiil -

Vendredi 11 mai 2012 à 20:43

 
27°C hier, 17°C aujourd'hui
C'est vraiment bientôt la fin du monde ?
Nan, parce que perso, j'préfère qu'il
fasse enfin beau avant de mourir !
 
__  Le cadeau du mois, la station météo ultra moderne. Reliée par satellite à météo France-Hawaï-Chine et autre, qui affiche la météo pour la semaine, avec la température, l'heure du coucher de la lune, du lever du soleil, 'fin un truc avec plein de nombre... qui changent tout le temps !
Alors toute heureuse, le dimanche soir, je regarde les prévisions du WE prochain (oui un WE ça s'organise). Il fait beau génial, j'propose une rando roller au troca, puis après un goûter au Luco puis on finit à je-ne-sais-où. Ah ouais c'est trop cool...
Tous les jours, en grosse maniaque que je suis, je regarde voir si ça ne change pas... Manque de chance, un coup il va pleuvoir, avant qu'il refasse beau... Pfff, ce truc c'est aussi instable qu'une nana en période pré-menstruelle... Super...
Bon, eh bien, ca f'ra un truc sur lequel me plaindre. Tant qu'on se plaint tout va bien. C'est pour ça que ça me rassure d'entendre ma mère grogner 23h sur 24h, l'heure  de pause étant quand elle regarde attentivement par la fenêtre pour voir si le voisin met sa poubelle de SON côté et non du notre.
C'est vendredi soir, après une semaine de dur labeur accablée d'averse et de coup de vent (c'est la dernière fois que je vais au boulot à pied !!), je me précipite chez moi (en faisant un détour pain au chocolat de la boulangerie) pour regarder quel temps fait-il ce we... Je dirais que c'est mi-figue, mi-raisin... Super, en gros c'est imper tout le samedi parce qu'on sait pas ce qui va se produire.
Sensation désagréable, fait trop chaud alors tu portes l'imper au bras, fait lourd, alors imper ou parapluie ??
Aujourd'hui rien à dire en fait, jparle météo, à croire que le temps des sarcasmes est passé... Oh mon dieu, je vais devenir une aigrie de geek. __

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Déposer une coccinelle

- Gale quand tu nous tiens -

Lundi 7 mai 2012 à 20:35

Pfiou, une journée de faite.
Tout s'est bien passé.
... je donnais manger à cette résidente qu'on dit en "fin de vie". Elle refuse d'être nourrie, a du mal à manger.
Cette madeleine là, elle ne la mangera pas, j'ai un "petit creux", ou plutôt une envie d'en grignoter. Une bouchée aura suffit à me donner la nausée, je ne sais pas pourquoi, peut-être la culpabilité de m'être servie alors qu'elle même ne peut pas manger comme elle l'aurait souhaité...
Je retourne à mes toilettes et habillage. C'est cool, c'est stone et détendu. Les gens ne râlent plus d'avoir attendu leur douche, tout compte fait, ça a été efficace et rapide.
Vient midi, on descend nos p'tits résidents qui nous font rire, et qu'on aime.
Une fourchetée par-là, une cuillérée par-ci, un médicament ici, un coup d'eau là... L'heure de la pause, du pain, j'adore, et j'en reprends, même si j'en ai mal au ventre. Lecture de 3-4 dossiers et c'est l'heure de partir accompagner à des RDV médicaux. On attends. "Qui vous a envoyé ?" -l'infirmière, pour vous accompagner que vous ne soyez pas seule, "d'accord, ya beaucoup de médecins ici, ya différentes activités ?" -Oui, c'est une maison médicale, radio, ophtalmo, pédiatre, dentiste, médecin du sport..., "d'accord... Qui vous envoie ?" -L'infirmière. "Ya beaucoup de gens ici, c'est quoi ?"...
Ma patience a des limites que je ne connaissais pas, elle a eu beau me poser ces question au moins 10 fois en moins d'une demi heure, je lui ai répondu, toujours avec le sourire.
La journée se finit, et finalement, je ne vais pas voir ma copine qui bad à cause des révisions des partiels. J'ai laissé ma carte imagin'R et mon porte-feuille à la maison. Tant pis, on s'appelle et au pire, demain c'est férié. J'pourrais passer.
Et j'avoue être fatiguée de mon we, alors rester à la maison, ne me ferait pas de mal, d'autant que j'ai mal au ventre...
J'ai toujours mal au ventre, mais avec des nausées maintenant, j'ai l'impression d'être enceinte, j'ai le bedon gonflé.
Je préviens que ce soir, je ne mangerais pas énormément, j'ai des nausées, réponse "va chez le gynéco". Trop fatiguée pour renchérir, j'ai la tête lourde et les yeux qui se ferment, alors je laisse couler.
J'aime pas ça, pourtant ça fait quelque fois du bien de sentir mal, ça repose (plus ou moins, je suis une grosse malade de dire ça). Mais là, c'est franchement désagréable, d'autant que j'ai toujours cette manie de chercher l'étiologie des symptômes (la galle de la maison de retraite, un coup de froid chopé en trottinette à minuit dans Paris ? Cette petite vieille qui m'a toussé dessus ?? Ou alors, la glace artisanale de Guadeloupe de samedi aprem' ???Je pencherais pour ce petit vieux que j'ai transféré du fauteuil à la chaise !! Ou tout bêtement un coup de barre suite à ce we, rajouté à ça un peu de stress pour les prochains partiels)
Comme quoi l'imagination peut être pénible quand elle s'imice n'importe où !!

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2 coccinelles en liberté

- Trottinette power -

Dimanche 6 mai 2012 à 19:46

 
 
Rosam, rosae, rosis
rosis, rosis, rosum.
Ca pue le bonheur
à 3km, mais en vérité
ca fait du bien.
 
 
 
 


__ Un peu clostro sur les bords, et pourtant, j'prends des risques, genre faire la foire de Paris un samedi après-midi de W-E d'élection présidentielle. Du monde en veux-tu ? Eh ben en voilà et plus que tu ne pouvais l'espèrer. Des gens qui puent, des gens qui poussent (ma super bestah kikoulol et moi-même), des gens qui s'arrêtent au milieu du passage (comme si cette machine à laver et eux-même étaient seuls au monde), des gens qui marchent sur les pieds des autres, des gens qui ramène leurs gamins (qui chouinent et courent dans les autres gens qu'ils trouvent), et encore des gens qui promène pépette (peut-être pour retrouver leur chemin en suivant des cro-crottes à la façon du petit poucet, plus moderne...).
Enfin bref, c'était trop un truc de ouf, y'avait du monde partout partout, ca grouillait comme dans une fourmilière non menacée par la présence d'un fourmilier.
"Madame, quel parfum portez-vous", "Madame, venez tester notre fauteuil à massage", "Madame, essayez notre gommage corps".
Bon pourquoi, en fait j'n'ai pas vraiment eu le choix, mais c'était toujours mieux que de se faire étaler de la boue d'algue sur le visage.
Patricia, esthécienne 40 ans d'âge, mini pull-legging-talon, maquillage voyant (plus visible qu'un feux rouge en campagne à minuit)
"Salut les filles, alors pour vous rincez les mains, ya l'évier là, et j'arrive dans deûûûûx minutes"
Alors qu'on essayait (ma cousine et moi-même) tant bien que mal de se débarrasser de ce foutu sel de la mer morte, Patricia revient à la charge
"Alors les filles" (petit geste incitant au dialogue, la main qui se pose sur notre bras) "et vous Mademoiselle" (pas moi hahaha) "Vous voulez avoir une plus jolie peau que celle que vous avez là" (allez, bim, Chouchou ta peau est dégueue, je t'avais dit d'arrêter de travailler comme une damnée)
"Tenez, essayez ce peeling pour la peau sur votre bras, j'applique, et puis je laisse sècher (5min plus tard). Maintenant, je frotte pour retire le film, oh regardez comme c'est noir" (allez bim bis, tu t'es pas lavée récemment ???)
"Vous avez des espèces sur vous ?? un chéquier ??" (naaaaaan mais je veux riiiiiiiiiiien !!!)

Après cette folle péripétie qui nous a clairement remise à notre petite place d'ado boutonneuse-peau luisante sous les projecteurs de 3000W du stand-et qui pue... Petit détour, enfin changement de pavillon vers le pavillon "Viens oublierrrrrr toooon malheur" celui des cuisine du monde. Temps estimé à glander sur ce pavillon "1h30". Pas d'notre faute yavait du monde...

Au final, en plus d'être clostro et de ne pas aimé les autres, c'est avec 45kg en plus (et de la cellulite) que je ressors de cette promenade. __

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1 coccinelle en liberté

- Le trèfle c'est ce que j'aime -

Mercredi 2 mai 2012 à 22:34

Waaouuh, hier j'ai fait la fête du travail.
Sans muguet, enfin sans les clochettes
et avec beaucoup de feuilles.
Et avec du soleil, la vie est belle.



__ J'ai décidé de me laisser à aller au vague à l'âme, voir d'être un tantiné auto romantique pour moi-même. C'était fabuleux. Alors que je me promenais dans un sous-bois légèrement humide et sentant l'acer mousseux. Quelques rayons filtrés du soleil, une fragile tiédeur, et du pollen flottant dans l'air. Je me suis retrouvée comme un nourrisson découvrant le monde environnant et s'émerveillant sur ce ver de terre qui se tortille sur le chemin (bien entendu je l'ai remis immédiatement dans l'herbe et à l'ombre pour lui éviter d'être malencontreusement écrasé, voir pire, desséché au soleil !!). Puis,l'audace m'a pris. Je me suis assise devant le lac, et j'ai observé... Oui, pendant une bonne moitié d'heure, j'ai regardé les têtards (en me disant que si j'étais prof de SVT, je prendrais les têtards pour représentation exacte d'un spermatozoïde) et les canards (alternés d'oies). Bref, j'ai aimé mon 1er mai.
Tellement aimé, qu'aujourd'hui, retournant au travail, j'étais d'humeur excellente, faisant des boutades à droite à gauche, même jusqu'à me proposer pour nettoyer les déjections qu'une patiente à soigneusement étalées au mur et au sol, avant de finir par elle-même (en vérité j'ai fini par vomir).

Enfin, je garderais toujours en tête cette image de têtards, je sais pas pourquoi, mais je crois que j'adore les têtards ! Par pitié, ne me sortez pas votre analyse pseudo freudienne, je veux continuer de rêver au fait qu'un jour, mon seul objectif de vie sera de me tournicoter dans un lac fétide, et en me prenant toutes les pierres recouvertes d'algues et qu'en plus, je m'en souviendrais pas. C'est bien connu... Imbécile soit l'heureux. __

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